Nous avons décidé, un peu à la dernière minute, de prendre la route pour Rabat puis Meknès. Nous avons pris cette décision suite à deux événements: tout d’abord le point important quant à l’évolution du projet est que nous venons tout juste de finir l’étude de la première phase. Nous devons donc la remettre au Ministère de l’Artisanat… LIRE LA SUITE
Je suis maintenant convaincu que le seul moyen de rendre ce projet viable, et ainsi de réaliser des produits qui ont du sens, est de concevoir des objets fonctionnels, utiles, ayant une image dynamique et tendance tout en facilitant, pour l’artisan, leurs fabrication. Tout l’enjeu du projet se trouve dans cette démarche.
Toutefois il faut faire attention à ne pas créer des objets qui seront difficiles à identifier pour le consommateur. Les objets doivent être évident, impactant et doivent susciter l’intérêt et l’envie immédiatement. Ainsi j’exclue d’ors et déjà les objets un peu complexes avec des fonctionnalités étendues… restons simple… pour une fois! 😉
L’étape de CONSTAT est fondamentale car elle permet de vraiment pouvoir s’ouvrir la tête et de développer son imagination au maximum. Elle permet aussi de faire une recherche sur l’existant et ainsi d’avoir un regard critique sur ce que les autres ont créé sur des thématiques similaires. On aura alors moins de (mal)chance de créer des produits qui ont déjà été réalisé par d’autres… ce qui arrive plus souvent qu’on ne l’imagine. La plus grosse erreurs des créateurs et de « zapper » cette étape et de passer directement à la formalisation, ce qui aboutit, dans 90% des cas, à des projets creux et évidents ou déjà fait.
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De retour au bureau j’ai pris le temps de classer toutes les informations récupérées à Meknès.
Il est important pour moi de bien comprendre ce qu’est la damasquinerie, son histoire, son application, ses étapes de réalisations… afin de pouvoir faire un travail cohérent.
Cette étape fondamentale d’analyse m’a permis d’en distinguer les qualités, bien sûr, mais aussi d’en connaitre les contraintes. Les différentes étapes de réalisation de la damasquinerie sont lourdes et demandent du temps. En effet la matière doit subir 9 transformations et traitements différents avant de pouvoir être vendue. Sur les 9 transformations nécessaires, 7 correspondent précisément au travail de damasquinerie. Les 2 transformations restantes correspondent, quant à elles, au travail de sculpture de la matière (forgeron) et à l’assemblage par soudure. L’idéal serait donc de réduire, voir même supprimer, ces étapes. D’autant plus que se pose le problème de l’oxydation de la matière, surtout au niveau des soudures.
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